JOURNAL D'UN SOUS-OFFICIER D'INFANTERIE DE... - Lot 24 - Pierre Bergé & Associés

Lot 24
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Estimation :
3000 - 4000 EUR
JOURNAL D'UN SOUS-OFFICIER D'INFANTERIE DE... - Lot 24 - Pierre Bergé & Associés
JOURNAL D'UN SOUS-OFFICIER D'INFANTERIE DE MARINE A L'ARMEE D'ORIENT (1854-1855). sans date [vers 1890]. Manuscrit in-8 oblong (23 x 18 cm) broché de (86) ff., placé dans une boîte plein papier, pièce de titre sur le dos. Précieuse relation manuscrite anonyme sur la guerre de Crimée. En poste sur l'île de la Réunion depuis 1848, le sous-officier quitte à peine la colonie en 1853 pour rallier la France qu'il doit aussitôt rejoindre Constantinople où les troupes françaises sont rassemblées suite à la déclaration de guerre à la Russie. L'embarquement du corps expéditionnaire se fit à Toulon le 31 Mars 1854. Ecrit à la première personne le récit est circonstancié, daté et tous les protagonistes nommés : arrivée à Constantinople, découverte de la population turque, départ pour Varna sous les ordres de Saint-Arnaud, le choléra, puis la bataille de l'Alma (20 septembre 1854) qui ouvrit la guerre de Crimée (« La bataille était gagnée. L'Infanterie de Marine, pour ses débuts dans la grande guerre, s'était placée à la hauteur des meilleures troupes et le vocable de Marsouins qu'on lui appliquait le lendemain, allait devenir aussi légendaire que celui de chacals par lequel on désigne les zouaves ») suivie du début du Siège de Sébastopol avec la bataille d'Inkermann (5 novembre 1854). Sa relation n'est pas exempte de commentaires - « Il est peut-être utile d'ajouter que dès le premier jour, (le Prince Napoléon) révéla dans les mouvements d'exercice préparatoires de la Division une science de tactique, une connaissance des détails que beaucoup ne s'attendait pas à rencontrer chez lui », voire d'épisodes méconnus de la campagne comme la bataille de l'Alma côté anglais qui « n'a pu être suivi(e) dans toutes ses péripéties, que du point culminant où nous étions : le lieutenant d'infanterie de marine et moi avec environ 150 hommes. Nos historiographes n'ont pas pu en parler ; ce serait donc la première fois qu'un récit français en serait fait. »Le récit s'arrête suite à la prise du
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