ÉGYPTE

Statuette votive représentant la déesse Sekhmet. Elle est assise, vêtue d'une longue robe moulante, le bras droit plié le long du corps, le gauche tendu en avant. La tête léonine est coiffée de la perruque tripartite sommée du disque solaire, l'avant orné d'un uræus dont la queue se poursuit à l'arrière de la tête. Bronze. Égypte, Basse Époque. H_18 cm (19,7 cm avec le tenon) Egyptian bronze votive statuette figuring the goddess Sekhmet. Late Period. 7 in. high ( 7,8 in. including tang ) Collection particulière hollandaise. Ancienne collection belge. Acquis sur le marché de l'art allemand en 2001. Les déesses léonines peuvent représenter différentes divinités : Sekhmet, Mout, Tefnout, Bastet ou Ouadjet. Celles de Basse Époque, debout ou assises sur un trône, incarnent plutôt Sekhmet. Au Moyen Empire, Sekhmet est surtout connue pour son caractère féroce et belliqueux, alors que Bastet symbolise la douceur et l'apaisement. Bastet, "le doux regard de Rê" est associée à la fertilité, la sexualité, la protection des femmes enceintes et des enfants. Sekhmet, dont le nom signifie "Celle qui est puissante" est associée à la peste et à la destruction. En tant que déesse de la guerre, elle fut la flamme conquérante des pharaons belliqueux. Au cours du Nouvel Empire, la montée en puissance et l'importance du culte thébain a suggéré aux prêtres d'enrichir les membres de la triade par d'autres divinités. Ainsi, sous le règne d'Aménophis III, des centaines de statues de la déesse ont été érigées près du temple de Mout à Karnak et dans le complexe funéraire de Thèbes ouest. Un des mythes relate la querelle entre la déesse et son père Rê : lorsque Rê gouvernait l'Égypte, son oeil (l'oeil Oudjat) quitta un jour le palais dans un moment de colère, pour gagner la Nubie. Il y pris l'aspect d'une lionne sanguinaire, déesse sauvage et destructrice, Sekhmet, "La Lointaine". Elle massacrait là les hommes en fuite dans le désert et y pris goût. Rê décida d'arrêter le carnage mais sa fille é